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Phuong Truong

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Peinture

Style :

Hyperréalisme

Situé à :

Paris

Infos :

"Je m’efforce de rendre visible l’invisible, de souligner la multiplicité des interprétations possibles d’un espace et de capturer l’essence du lien entre l’humain et son environnement naturel ou artificiel."

Il existe des œuvres qui ne s’imposent pas, mais qui nous invitent à entrer en nous-mêmes. Phuong Truong appartient à cette rare lignée d’artistes qui savent suspendre le temps. Née au Vietnam en 1991, formée à l’architecture et aux arts plastiques, elle vit aujourd’hui en France, là où son œuvre continue de dialoguer entre deux mondes : l’ici et l’ailleurs, le tangible et l’intime, l’espace extérieur et la mémoire intérieure.

À travers une palette douce — dominée par des teintes feutrées de bleu gris, violet tendre, rose diaphane — et une gestuelle lente et soignée, Phuong propose une peinture de l’évocation. Loin du spectaculaire ou du discours surplombant, son œuvre s’inscrit dans la lignée de Giorgio Morandi, Agnes Martin ou Edward Hopper : des artistes qui ont su donner forme à l’absence, au silence, à la lumière discrète des jours.

La toile, chez elle, devient un seuil. Chaque composition, sobre, épurée, méditative, est porteuse d’une vibration : celle d’un lieu passé, d’une émotion tue, d’un souvenir suspendu. Il ne s’agit pas de représenter mais de transposer. Peindre devient un acte de mémoire sensible, un geste de reliance avec ce qui reste après le passage d’un moment. Dans ses paysages intérieurs, on ressent une solitude douce, une mélancolie lumineuse, parfois une nostalgie silencieuse — jamais lourde, toujours ouverte.


Son processus, lent et attentif, débute souvent par une impression fugace, un souffle d’atmosphère, un fragment de lumière aperçu au détour d’un lieu. Ce n’est qu’après des croquis, des collages et une recherche approfondie des tonalités que la toile s’ouvre sous le pinceau. L’huile — médium de la lenteur par excellence — permet à Phuong de construire patiemment des espaces flottants, presque oniriques, où chaque transparence, chaque transition de matière, devient une respiration. 


Il y a dans son approche une rare sensibilité à ce que l’art contemporain peut encore offrir aujourd’hui : un ralentissement, une invitation à sentir plutôt qu’à comprendre, à se laisser traverser.


Loin du vacarme visuel et de l’immédiateté, Phuong Truong redonne à la contemplation ses lettres

de noblesse. Son œuvre n’impose rien. Elle propose une expérience — intime, lente, profondément

humaine. 


Dans une époque où tout s’accélère, le travail de cette artiste nous rappelle que l’art peut aussi être un refuge, un espace de silence habité, une trace poétique de ce qui nous dépasse. Peindre, pour elle, c’est garder vivant un lien subtil avec ce qui fut, ce qui persiste, ce qui nous construit sans que nous le sachions toujours.


La Jeune Galerie Contemporaine est honorée d’accompagner cette voix singulière, à la fois discrète et essentielle, qui creuse dans la matière du monde l’écho de nos émotions invisibles.

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