Nos Artistes

Dans l’effervescence du monde de l’art contemporain, certains artistes s’affirment par leur originalité et leur capacité à réinventer les techniques artisanales. Alice Barile est l’une d’entre eux. Née en 1993 à Pau, cette jeune artiste audacieuse marie avec brio la fibre textile, la couleur et le relief pour créer des œuvres immersives, tactiles, et résolument modernes.

Née en 1996 en France, Camille Kouassi a su très jeune que son monde se construirait au croisement de l’art et de l’introspection. Aujourd’hui basée dans la région nantaise, cette artiste plasticienne se distingue par un travail où les émotions, la contemplation et l’étrangeté dialoguent sans cesse. Chez elle, tout est prétexte à questionner le rapport entre l’humain et son environnement, entre la matière et la psyché.

À travers l’histoire de l’art contemporain, certains artistes s’imposent par leur capacité à exprimer leurs émotions de façon brute et authentique. Claire Mestreguilhem, artiste peintre née à Libourne en 1987, fait partie de ces créateurs pour qui l’art est à la fois un exutoire et un enchantement. Sa peinture, à la croisée de la spontanéité et de la maîtrise des couleurs, témoigne d'une sensibilité viscérale qui nous emporte dès le premier regard.

Mathias Revon, artiste né le 28 juillet 1991 en région parisienne, aux Lilas, a passé l’essentiel de sa vie à Aix-en-Provence, une ville où les paysages et l’atmosphère semblent avoir façonné son regard artistique. Depuis son plus jeune âge, Mathias a su que l’art ne serait pas simplement une passion, mais une véritable quête, une exploration continue des mondes à la fois intérieurs et extérieurs.

Se définissant lui-même comme un chercheur, Mathias Revon est habité par une démarche profondément expérimentale. Pour lui, l’art est une recherche perpétuelle, un cheminement sans fin qui se renouvelle à chaque série d’œuvres, chaque toile, chaque coup de pinceau ou de plume. Sa pratique artistique témoigne de cette envie de pousser toujours plus loin les limites de la création, dans une quête où l’inattendu devient la clé. « La recherche est un processus continu qui n’a ni début ni fin. C’est comme poursuivre l’horizon. » explique-t-il, illustrant ainsi sa vision d’un art en mouvement constant.

Audrey, fondatrice de Monochrome Studio est une artiste qui réinvente la broderie en la faisant dialoguer avec une vision contemporaine et audacieuse. Fondé à Montauban en 1990, le studio puise son inspiration dans l’Histoire de l’art et les collaborations avec des Maisons de luxe pour proposer des œuvres alliant rigueur technique et exploration esthétique. Ici, la broderie, loin d’être un médium classique et figé, s’élève comme un champ d’expérimentation où la tradition rencontre l’avant-garde.

Chaque œuvre créée dans le cadre de Monochrome Studio est le fruit d’une démarche intuitive et abstraite. Ce laboratoire de matières et de techniques pousse la broderie dans ses retranchements, en s’appropriant des motifs complexes et des textures inattendues, souvent réalisés en monochrome. Les bleus intenses, les beiges naturels et le noir dominent cette palette, créant un langage visuel distinct où la matière est au cœur de l’œuvre.

Née à Noyon en Picardie en 1995, Pauline Bailly est une artiste qui crée avec une sensibilité à fleur de peau. Pour elle, l’art est un besoin essentiel et instinctif, une impulsion viscérale qui l’entraîne à exprimer ses émotions avec un crayon ou un pinceau. Son univers artistique est empreint d’un délicat équilibre entre rêve et réalité, une suspension poétique où évolue son personnage iconique : la « Femme-Nuage ».

Cette figure symbolique incarne des émotions changeantes, flottant entre mélancolie et douceur, et se pare d’une poésie envoûtante qui invite au rêve et à la sérénité. À travers ses toiles, Pauline Bailly offre une respiration poétique dans un monde en quête de beauté et d’optimisme.

Sandra Bédu, née à Tananarive, à Madagascar, le 31 janvier 1967, est une artiste dont le travail se nourrit de la contemplation, du rêve et d'une profonde connexion à la nature. Cette peintre et linograveuse puise dans un imaginaire riche et spirituel, donnant naissance à des œuvres qui invitent à la réflexion et à l'évasion. Son parcours, marqué par un désir profond de vivre de son art, nous transporte dans un univers où le bleu et le vert dominent, comme autant de portes vers un monde intérieur empreint de sérénité.

Née à Abidjan en Côte d'Ivoire le 30 octobre 2001, Soporifika est une artiste que l'on pourrait décrire comme une « pile électrique calme », une âme sensible et rêveuse, profondément connectée à la magie du monde.

Elle se laisse émerveiller par les détails du quotidien, capturant à travers ses photos des instants d'émotions brutes, presque mystiques, qui révèlent des fragments de vie universels et invitent le spectateur dans son univers onirique. Ses œuvres sont traversées par une quête de sens, qui trouve écho dans des créations intenses où se mêlent nostalgie, euphorie, mélancolie et stupéfaction. Pour elle, chaque image est une façon de matérialiser des émotions, les rendant palpables sans avoir besoin de mots, et transformant ainsi chaque moment en intemporalité momentanée.

Sylvie Guillaume, née le 3 mars 1980 à Sarrelouis en Allemagne, nous ouvre un passage vers un monde introspectif où la photographie devient un dialogue entre l’artiste, le spectateur et le territoire. Sensible, mélancolique, et poussée par une quête de sens profonde, Sylvie approche chaque prise de vue comme une exploration du visible et de l’invisible, une tentative de capturer l’essence des lieux, des objets, et des émotions. Ses photographies, empreintes de contrastes et de nuances, révèlent des réalités où la beauté côtoie l’étrangeté et où l’observation devient une forme d’appropriation de soi et du monde.

Sa démarche s’inspire des courants d’art modernes et contemporains, en particulier le réalisme social, le Bauhaus, et des mouvements comme le minimalisme et l’hyperréalisme. À travers un travail méticuleux, Sylvie ancre sa pratique dans une recherche de textures, de volumes, et d’émotions brutes, qui invitent à une expérience sensorielle et réflexive. Ce jeu de tensions entre calme et intranquillité, entre clarté et mystère, caractérise des œuvres qui nous touchent par leur sincérité et leur profondeur.

Né en Suisse, Yann Jaime a une trajectoire artistique aussi singulière que captivante. D’origine suisse et chilienne, cet artiste, qui a commencé plus sérieusement la peinture en 2019 lorsqu’il intègre l’atelier du peintre académique Edgar Saillen à Montreuil. Yann se définit avant tout comme un explorateur visuel, au croisement de l’architecture et de la peinture. C’est à travers ses œuvres que l'artiste révèle véritablement qui il est. Il invite le public à plonger dans des mondes qui oscillent entre la réalité tangible et une dimension plus symbolique, voire onirique.